Le Ciné Quai de Saint-Dizier a été ouvert en 2006.

Il compte 7 salles et peut contenir 1200 personnes en tout.

Il y a des petites salles comme la salle 4  qui peut contenir 80 spectateurs, des moyennes comme la salle 3 avec 198 places, et dans la salle la plus grande on peut accueillir 400 personnes environ. Son écran mesure 18 m de long.

Le cinéma propose des films sur support numérique, certains en 3D. Pour ces derniers, la location de lunettes spéciales est proposée. La projection se fait à partir d'un ordinateur et les films sont sur un disque, loué au distributeur.

On peut encore voir les  anciennes machines qui servaient aux pellicules des films en 35mm. Chaque bobine pesait une trentaine de kilos, mesurait 1m de diamètre et contenait une bande longue de plusieurs kilomètres.

Avant qu'il ne devienne l'usine MIKO,ce bâtiment était connu pour être le Fort Carré, un bâtiment appartenant aux fortifications de Saint-Dizier au 16ème siècle.

En 1796, le Fort Carré se transforme en brasserie. La tour servait de château d'eau. (brasserie : usine qui fabrique de la bière)

C'est en 1954 que la famille Ortiz partage les locaux de la brasserie. Très vite, l'entreprise MIKO occupe la totalité de la surface.

En 1996,MIKO déménage. Depuis, c'est une usine ultra moderne de la zone industrielle de Saint-Dizier.

Le tour a été conservée, mais ne sert plus. Depuis les terrasses qui se trouvent en haut, il est possible d'admirer la vue sur la ville de Saint-Dizier.

La famille Ortiz vient du nord de l'Espagne.

Luis Ortiz est né en 1889. Il passe les premières années de sa vie à travailler dans la ferme familiale, puis à vendre des friandises qu'il fabrique. Dès l'âge de 15 ans, il vient en France. Il va de plage en plage et traverse le pays pour trouver des clients et gagner sa vie.

En 1911, il se marie. Il continue de vendre ses friandises dans les parc et jardin de Paris, mais travaille également dans une verrerie de Clichy. A la fin de la première Guerre Mondiale, il décide de s'installer à Bar-le-Duc avec sa femme et ses quatre fils : Louis, Jean, Vidal et André pour développer ses activités de marchand ambulant.

En 1921, il décide de partir pour Saint-Dizier où il crée son entreprise de glaces et s'équipe de carrioles. Parents et enfants participent à l'aventure et parcourent la région à bord de triporteurs. Luis et sa femme ont un cinquième enfant : Joseph.

Voulant moderniser la marque, les Ortiz rebaptisent leurs glaces MIKO en 1951. C'était le nom du chien d'un  de leurs associés. Ce nom rappelle à la fois le lait (MI pour milk en  anglais) et le chocolat (KO).

Dans les années 50, le cinéma devient le loisir préféré des français. MIKO  développe un partenariat avec les salles pour que des esquimaux soient vendus à l' entracte des films.